Pourquoi choisir cette sortie ?
On adore cette idée : une sortie courte (matinée/déjeuner) le long de la voie douce de la Payre en automne, entre Le Pouzin et Privas, au cœur de l’Ardèche. Aménagée sur une ancienne ligne ferroviaire, elle est sécurisée, confortable, accessible aux familles et aux cyclistes en VAE, parfaite pour une pause nature sans stress.
Un itinéraire facile et sécurisé
Automne couleurs, calme et lumière douce
La Voie douce de la Payre, tracée sur l’ancienne voie ferrée Le Pouzin ↔ Privas, s’étend sur un peu plus de 20 km.
Le revêtement est asphalté ou bien aménagé, la pente très douce, ce qui la rend facile pour tous les niveaux, y compris en VAE ou en famille.
En automne, on bénéficie d’une lumière plus rasante en fin de matinée, d’un air plus frais mais souvent sec, et d’un paysage qui se pare de teintes jaunes, orangées, rouges. Le calme est plus présent qu’en haute saison.
On y découvre aussi de jolis ouvrages (tunnels, et viaducs) qui participent au charme discret du parcours.
Facile d’accès depuis la vallée du Rhône
Le départ depuis Le Pouzin est idéal : vous êtes dans la vallée du Rhône, facilement accessible depuis les sorties d’autoroute, depuis l’A7 notamment. Cela en fait une sortie « matinée/déjeuner » parfaite pour les habitants de la région lyonnaise ou drômoise, ou pour les visiteurs en séjour en Ardèche.
Le lien direct avec la ViaRhôna signifie que vous pouvez même envisager une arrivée ou un départ « au fil du Rhône ».
Stationnement possible à Le Pouzin et à Privas (se renseigner pour vélos assistés).
Le programme de la journée (10h30–14h)
Départ Le Pouzin – La première partie de l’itinéraire
10h30 : Rendez‑vous à Le Pouzin. Préparation vélo (vérifier l’assistance, la pression, lumière si besoin).
10h45 : Départ depuis l’entrée de la voie douce, en remontant doucement la vallée de la Payre vers Privas. On laisse la vallée du Rhône pour prendre un peu de hauteur, mais sans effort exigeant.
Arrêt photo vers le premier viaduc « Viaduc de Payre »
Saint-Lager-Bressac à Chomérac – Entre vues, viaducs et bestiaire inattendu
À Saint-Lager-Bressac, le paysage s’ouvre sur la vallée. On ralentit naturellement, tant la vue est belle. Puis vient la traversée à proximité de Saint-Vincent-de-Barrès, village de caractère perché. On hésite à bifurquer vers lui — ses vues à 360° font envie — mais on le garde pour une prochaine sortie. Peu après, on passe sous le petit tunnel de Blaizac, entre Saint-Lager-Bressac et Chomérac. On croise l’ancienne gare, reconvertie avec de nouveaux « chefs de gare » : moutons, ânes…
Le rythme reste tranquille. On avance de viaduc en viaduc, avec parfois des points de vue dégagés sur la vallée, parfois de petites rivières qui pasent sous la voie. À l’automne, elles ont un charme particulier, surtout quand la lumière est bonne.
Vers 11h45, on entre dans Privas. Juste avant le centre, on passe devant l’usine et le magasin « Clément Faugier » : arrêt quasi obligatoire pour ramener un pot ou un tube de crème de marron. Attention, si vous revenez plus tard, la boutique peut être fermée.
À 12h, on arrive en centre-ville, pile à l’heure pour déjeuner.
Retour vers Le Pouzin – Une autre lumière, d’autres points de vue
Le retour sur la voie douce de la Payre en automne offre une toute autre perspective : la lumière change, les paysages aussi, et le calme reste bien présent. On refait des arrêts sur les viaducs, notamment au niveau d’Alissas, où une échappée pédestre mène à un petit belvédère qu’on n’avait pas repéré à l’aller. Il y a un peu plus de monde que le matin : quelques cyclistes, des marcheurs, mais rien de dérangeant. C’est aussi là qu’on réalise que la voie douce est vraiment accessible depuis plusieurs points : chaque village traversé propose un parking ou une entrée, pratique pour ceux qui veulent faire une boucle plus courte. La pente douce vers Le Pouzin permet une arrivée sans effort, vers 14h. Parfait pour clôturer la sortie sur une note détendue, avant de reprendre la route ou de prolonger la journée en terrasse.
Infos pratiques – Voie douce de la Payre
Que vous soyez en balade à la demi-journée ou en itinérance plus longue, la voie douce de la Payre en automne permet de profiter de l’Ardèche autrement : tranquillement, loin des voitures, au cœur des paysages de saison.
Carte voie douce
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Matériel conseillé
- Velo ou VAE en bon état (freins, pneus).
- Lumière ou lampe pour tunnels si vous souhaitez passer les tunnels (la lumière naturelle est souvent suffisante mais prudence).
- Vêtement adapté à l’automne : couche intermédiaire + coupe‑vent léger.
- Sac à dos léger, gourde, snack local (châtaigne, noix, etc.).
- Casque, gants (surtout pour les enfants).
Bons réflexes pour l’automne
- Vérifier la météo le matin : l’automne peut apporter du vent ou des averses.
- Prévoir un départ tôt (10h30) pour profiter de la lumière avant que l’ombre ne tombe.
- Surveillez la visibilité dans les tunnels ou zones boisées.
- Restez sur la droite, prévenez au passage, respectez les autres usagers.
- En cas de besoin, repérez les villages : Chomérac, Alissas, Saint‑Vincent‑de‑Barrès sont accessibles à moins de 10 km du tracé.
Des échappées pour prolonger la sortie
La voie douce de la Payre, c’est 21 km sécurisés et agréables… mais rien n’oblige à s’arrêter là. Envie d’un peu plus ? Plusieurs échappées s’offrent à vous selon vos jambes (et votre humeur) :
- Vers Saint-Vincent-de-Barrès : une montée courte mais costaude pour rejoindre ce village de caractère avec vue à 360°. À faire à vélo ou à pied, selon la forme du jour.
- Vers la ViaRhôna : au départ du Pouzin, on peut filer vers le fleuve pour rallonger la balade sur terrain plat en direction de la Drôme ou du sud Ardèche.
- Vers la Dolce Via : depuis Privas ou Chomérac, il est possible de basculer vers l’autre grande voie verte ardéchoise. De quoi envisager une vraie itinérance douce, le long des anciennes lignes de chemin de fer.
La Payre peut donc se vivre en mode balade courte ou devenir le départ d’une belle aventure vélo. C’est vous qui décidez.
